RÉMI BONNET: «J'espère que c'est la première d'une longue série»
[INTERVIEW] À Verbier, le Fribourgeois de Charmey a survolé les débats. De quoi emmagasiner de la confiance avant les prochaines échéances, dont les championnats du Monde en Andorre début mars.
Le duel 100% helvète entre le Bernois Werner Marti et le Fribourgeois Rémi Bonnet a tenu ses promesses vendredi lors de l'épreuve Verticale de la Coupe du Monde à Verbier (VS). Auteur d'un temps digne d'un champion du monde, le second nommé a finalement empoché la mise au terme d'un mano-à-mano haletant.
"Comme je n'avais pas disputé la première Coupe du Monde, je suis parti en dernière ligne. J'ai dû fournir un gros effort pour me mettre dans les skis de Werner", racontait Rémi Bonnet aux quotidiens de La Liberté et de La Gruyère. Il avait aussi des envies de revanche après les critiques de ceux qui lui reprochent de prendre ses distances avec le Swiss Team.
Souvent second, Rémi Bonnet a surtout décroché aux Ruinettes sa première victoire internationale sur une épreuve de Verticale Race. "J'espère que c'est la première d'une longue série", déclara-t-il. "Les victoires te motivent à revenir. Ce sont des sensations uniques".
Des ambitions pour l'Individuelle
Par le passé, le Gruérien a démontré sa polyvalence. Dimanche, lors de l'épreuve de l'Individuelle, le jeune homme de 25 ans tentera une fois de plus de jouer les premiers rôles.
"Aujourd'hui (red: vendredi), j'attendais davantage Werner que les Italiens", expliquait-il. "Nous allons essayer de prendre l'avantage dimanche (red: lors de l'épreuve de l'Individuelle). Il y a assurément une rivalité entre les Suisses et les Italiens. Werner et moi savons que nous sommes forts en Verticale et nous essayons de rendre fier le pays".
À entendre sa maman, Isabelle, et de son propre aveu, la plus grande fierté de Rémi Bonnet pourrait de devenir champion du monde élites pour la première fois lors des championnats du monde en Andorre au début du mois de mars. "C'est un autre rêve que j'aimerais réaliser".
SkiMo
Photos: CAS/Florent Delaloye